Deuxième partie : Entre les stupas tu déambuleras.

Avant d’attaquer, et pour ne pas vous laisser dans cet insoutenable suspens voici la définition de stupa selon notre très cher Wikipédia : Monument bouddhiste ou jaïn en forme de dôme qui peut contenir des reliques de Bouddha ou de saints jaïns.

La définition en poche, nous voilà fins prêts pour partir à la découverte de ce petit bijou de l’océan Indien.

Mon hôte Gayan, me prête son vélo pour que j’aille finalement découvrir la raison de ma venue : la visite de l’ancienne cité d’Anuradhapura. Elle fut pendant plus de 1000 ans la capitale et le moteur économique du Sri Lanka. Brillant dans toute l’Asie à partir du 3e siècle avant JC, c’est au 9e siècle qu’elle fut prise « en otage » et pillée. La ville ne se remit jamais de cet affront et fut abandonnée et laissée pour compte à la jungle qui reprit ses droits et rendit la cité quasi inaccessible. Ce n’est qu’au début du 20e siècle que les vestiges ont été réhabilités puis le site fut classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1982.

Mon vélo enfourché, je parcours pendant des kilomètres la campagne qui sépare ma guesthouse de la cité. C’est paisible, les seuls animaux que je croise sont de longs serpents gris qui comme moi,  se promènent sur les petits chemins campagnards.

Finalement j’arrive devant l’entrée de la cité : le ticket coûte un p’tit pactole (25€).

Le site a la caractéristique d’être vaste, les monuments sont très espacés et mis à part en vélo ou tuk tuk il ne faut pas trop compter sur ses pieds pour tout voir en une journée. Je décide là aussi de ne suivre aucun parcours précis et de rouler où bon me mène mes jambes.

Le premier stupa (ouiii enfin depuis qu’on les attendait !) que je croise est le plus grand du Sri Lanka : l’Abhayagiri Dagoba. Tout de briques vêtu, il impressionne par ces 384 mètres de circonférence !

0Photo l’Abhayagiri Dagoba de et son bouddha couché.

Je reprends mon vélo et pédale toute la journée durant, à travers ces horizons de verdure dans lesquels se cachent par-ci par-là des trésors de la nature et des trésors de la culture. Des Stupas blancs qui patientent, des langurs gris qui s’amusent avec des fleurs, des enfants qui se lavent dans le caniveau. Ça grouille, ça vie, c’est vraiment un petit coin de paradis !  

Stupa Ruwanwelisaya
Stupa Thuparama

Ce n’est qu’une fois les jambes complètement éreintées que je décide de rentrer jouer avec Donny (je suis une grande fan des chiens) ! Ce soir, assise sur mon petit lit, entourée de quelques flyers que j’ai pu attraper durant la journée, je prépare ma prochaine aventure. Je redescends un peu plus au sud dans la ville de Sigiriya. Là-bas aussi, il parait que la culture se mêle à la nature ! Je me réjouis !

La suite !

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